GreenTech est l’un des plus grands recycleurs de déchets PET en Europe, avec des sites en Roumanie, Slovaquie et Lituanie.
En plus de recycler différents types de PET, l’entreprise fabrique des matières premières secondaires comme des paillettes PET, des granulés alimentaires et des fibres de polyester. Ces produits sont utilisés dans des secteurs aussi variés que l’automobile, la construction et le textile, faisant de GreenTech un acteur clé de la circularité en Europe.
Le défi : Suivre la variabilité des matières fournisseurs
Les centres de valorisation plastique (PRF) de GreenTech en Slovaquie et en Roumanie achètent des matières auprès de multiples fournisseurs — en payant un surcoût pour des lots avec moins de contaminants.
L’une des responsabilités de Gabriela Fabryova, responsable qualité en Slovaquie, est de s’assurer que ces standards sont respectés :
« Nous achetons des matériaux de différentes qualités, mais la classification n’est pas toujours fiable. Deux balles de PET peuvent sembler identiques de l’extérieur, mais l’une peut contenir beaucoup de textiles contaminants, par exemple. »
– Gabriela Fabryova, Responsable Qualité chez GreenTech Slovaquie
Avec une petite équipe d’environ cinq personnes, Gabriela ne pouvait évaluer que 50 kg de matériau par balle, pendant les arrêts de maintenance hebdomadaires. Cela ne suffisait pas pour vérifier si les fournisseurs respectaient réellement les standards de GreenTech :
« L’échantillonnage manuel nous aidait à repérer des contaminations extrêmes, mais nous n’avions pas de vision complète du matériau que nous mettions en ligne, ni si nos mélanges nous permettaient d’atteindre nos objectifs. »
– Gabriela Fabryova
En Roumanie, le responsable process Marian Hornet faisait face au même problème :
« Entre la réception de la matière et l’évaluation de sa qualité, nous avions généralement un délai d’environ quatre heures. Dans ce cas, il était déjà trop tard pour ajuster. »
– Marian Hornet, Responsable Process chez GreenTech Roumanie
Optimiser les mélanges, gérer les relations fournisseurs et investiguer les baisses de qualité des produits finis sont des tâches essentielles — mais elles nécessitent des données fiables, qui faisaient défaut jusqu’à l’adoption de l’IA.
La solution : Un suivi automatisé des flux entrants
Pour combler ce manque de données, GreenTech a installé une unité Greyparrot Analyzer dans chaque site afin de surveiller la composition des matières fournisseurs.
Désormais, Gabriela utilise les mêmes créneaux de maintenance pour analyser la matière via l’IA Greyparrot. Au lieu d’un échantillon manuel de 50 kg, elle suit chaque objet acheté grâce aux tableaux de bord en temps réel du portail Analyzer.
Marian, en Roumanie, accède lui aussi aux données d’entrée en direct, ce qui lui donne une visibilité immédiate sur la qualité des matières arrivant à l’usine.
Ce simple changement a complètement transformé la façon dont chaque site surveille les matières fournisseurs et gère le mélange des flux.
Les résultats : Des produits de meilleure qualité à moindre coût
Depuis le déploiement de l’Analyzer, GreenTech a pleinement adopté l’analyse automatisée des déchets — avec à la clé des économies et des améliorations de qualité.
✅ Réduction des coûts d’échantillonnage et optimisation du temps
Avec une seule unité, Gabriela a transformé son approche :
« Nous avons réduit l’échantillonnage manuel dans l’usine. Avant, nous déterminions la qualité des matières entrantes à la main, mais nous obtenons désormais des résultats plus rapides et plus fiables avec Greyparrot. »
– Gabriela Fabryova
Le site roumain a lui aussi révolutionné ses pratiques. Désormais, Marian ne demande un échantillon manuel qu’en cas extrême :
« Après avoir déployé le Greyparrot Analyzer, nous ne faisons des échantillons que lorsque nous avons de sérieux doutes sur la qualité de la matière. »
– Marian Hornet
✅ Gérer les négociations fournisseurs
Des données plus détaillées sur la matière entrante ne font pas que gagner du temps – elles permettent aussi à l’équipe GreenTech d’économiser de l’argent en disposant d’informations fiables pour négocier des prix équitables avec les fournisseurs :
« Les données Greyparrot sur nos matières premières nous aident à suivre l’évolution de la qualité des matières fournisseurs sur le long terme – ou à évaluer de nouvelles sources.
Des données fiables et tierces nous permettent de déterminer la véritable valeur des matières entrantes – et de récupérer autant de valeur que possible dans le processus de tri. »
– Jessica Scott, Directrice des Achats chez GreenTech
✅ Optimiser les mélanges entrants et le tri
Comme Jessica, Gabriela et Marian considèrent que des données détaillées sur l’entrée ont un effet domino sur l’ensemble du processus de tri. L’équipe GreenTech a commencé à utiliser l’Analyzer pour orienter le mélange des flux et maximiser le rendement :
« Un autre énorme avantage est que nous savons désormais exactement ce que nous mettons sur nos lignes de tri — et si nos mélanges nous permettent d’atteindre nos objectifs de rendement et de qualité. »
– Gabriela Fabryova
En Roumanie, les données de l’Analyzer aident Marian à différencier les types de bouteilles PET, ce qui influence la manière dont il mélange les matières et ajuste ses machines de tri :
« L’IA peut nous aider à évaluer le poids des bouteilles PET en fonction de leur densité spécifique, puisque les bouteilles de différents pays n’ont pas la même épaisseur de paroi. »
– Marian Hornet
✅ Enquêter sur les défis du tri
Quand les choses ne se passent pas comme prévu, Gabriela dispose désormais de toutes les informations nécessaires pour comprendre où les mélanges auraient pu être améliorés, ou si un lot fournisseur a causé une contamination indésirable :
« Pour moi, il est plus facile d’enquêter sur les raisons pour lesquelles nous n’avons pas atteint le rendement attendu, parce que la matière achetée n’était pas aussi bonne que prévu.
C’est plus simple de comprendre ce qui a mal fonctionné dans l’ensemble du processus. »
– Gabriela Fabryova
L’avenir : Déployer l’IA au-delà du suivi des flux entrants
Après avoir installé des unités Analyzer dans plusieurs sites européens, l’équipe GreenTech identifie déjà de nouvelles opportunités pour maximiser la rentabilité grâce à l’IA.
Gabriela ne fait pas exception : à court terme, elle souhaite mettre la puissance des données déchets en temps réel entre les mains de son équipe lorsqu’ils réalisent les mélanges :
« Un moniteur placé sur le buffer (où la matière est mélangée) aiderait notre équipe à voir l’impact des mélanges dès l’ajout de nouvelles matières.
Ils pourraient constater, par exemple, qu’un lot contient trop de plastique bleu clair, puis retirer ce matériau des prochains lots pour rééquilibrer. »
– Gabriela Fabryova
C’est une idée qui a déjà un impact concret : chez Greyparrot, certains clients comme Re-Gen ont installé des moniteurs directement sur leurs machines pour afficher les tableaux de bord Analyzer. Dès qu’un changement survient, les opérateurs peuvent agir immédiatement.
Vers un suivi global des usines
Les sites slovaques et roumains de GreenTech ont franchi une étape majeure vers une récupération automatisée et rentable des ressources en automatisant l’analyse des flux entrants.
En Lituanie, leurs collègues ont obtenu des gains similaires en suivant la qualité des flux sortants.
Bientôt, ces installations pourraient combiner leurs approches pour créer un processus unique et intelligent de récupération :
« Avec un autre Analyzer sur notre ligne de sortie, je pourrais voir combien de contaminants passent encore au travers du tri.
Cela rendrait plus simple le suivi de l’efficacité du tri et de la qualité finale du produit. »
– Marian Hornet
-> Pour d’avantage d’informations, lire l’article original en anglais sur le site de Greyparrot
-> Découvrir les autres études de cas Greyparrot directement sur notre site NextWaste.fr
